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Exposition Trente ans d’un regard

Photographies de Nicole Hellyn

19 décembre 2005 – 13 janvier 2006

Bruxelles

Une collection, surtout photographique, ne fixe jamais qu'un moment des lieux et des visages. 

Mais qui dit arrêt dit aussi mouvement.

La multiplication espérée de ces moments privilégiés se veut aussi un devenir. 

(Nicole Hellyn, 17 février 1977)

 

L’exposition s’est déroulée conjointement en deux lieux : portraits à la Bibliothèque des Riches Claires et photos de théâtre à la Maison de la Bellone.

19 décembre : Vernissage

18 heures, Bibliothèque des Riches-Claires

Remise par Madame la Ministre Dupuis des prix du concours de portraits d’écrivains organisé par l’Association Charles Plisnier pour les élèves des classes terminales de la région bruxelloise.

19 heures, Maison de la Bellone

Animations par les élèves du Conservatoire sous la direction de Françoise Villiers.

21 décembre

Riches Claires : conférence de midi par Jacques De Decker : Trente-cinq ans de journalisme.

9 janvier, 18 heures

Maison de la Bellone : Nicole Hellyn s’entretient avec Marie-Ange Bernard et Jacques De Decker.

 

Extraits du catalogue de l’exposition (v. Publications)

 

            L’ axe essentiel de l’œuvre de Nicole Hellyn se détermine en 1968, au cours des Biennales de poésie de Knokke. Elle y photographie les écrivains dont Paul Hellyn enregistre la voix. Elle écrira plus tard: J’ignorais que je m’engageais dans une passion: celle de transmettre le visage des vivants.

            Engagée à mi-temps à la Bibliothèque Royale en 1970, Nicole Hellyn y réussit son examen de photographe en 1976. Elle est engagée aux Archives & Musée de la Littérature, devenu département à part entière en 1974. (…)

De portrait en portrait, Nicole Hellyn choisit, trie, classe, remplit des fardes d’où jaillissent quand on les ouvre maintenant des regards, des attitudes, dans un grand frémissement de vie. Pour bien des photos, elle évoque des anecdotes, des souvenirs. Ce portrait de Chavée, devant sa maison à La Louvière, l’un des premiers qu’elle a réalisés. Voici Paul Willems songeur dans son bureau, Suzanne Lilar à trois âges de sa vie, Jean Muno tendre et ironique… Pour beaucoup d’écrivains, on hésite entre plusieurs photographies : Il est mieux ici… c’est tout à fait elle… quelle élégance… là, il est vraiment mystérieux…

Toute une génération d’écrivains s’anime.

 

Marie-Ange Bernard

           

Ce n’est pas le portrait de Pierre, Paul ou Jacques qu’elle exécute, mais bien le visage, l’attitude ou l’allure de Jacques Sojcher, de Paul Willems ou de Pierre Mertens, qu’elle va scruter, analyser, traduire. L’homme ou la femme et l’écrivain, posé ou impromptu, parce que l‘un se cache ou l’autre se donne. Ce ne sera jamais une technique qui saisit, c’est un individu qui se montre, qui s’exprime, un étonnement, une surprise, une réflexion qui affleure, l’ouverture sur un monde intérieur et quelquefois aussi la réponse d’un regard froid.

Certes, il s’agit forcément ici d’une sélection, celle-ci s’élève néanmoins à plus de cent cinquante photos réparties en deux formats qui ne déterminent pas une hiérarchie de qualité ou de valeur des personnes. Tout le monde sait qu’une image trouve mieux son expression dans un format que dans un autre, selon l’angle sous lequel elle est prise et selon l’humeur du jour. Certains clichés sont accompagnés de textes qui, à leur tour, illustrent le portrait. Ces textes d’auteurs ont été choisis par Marie-Ange Bernard.  Travail difficile et réussi, car il ajoute la lumière de l’écrit. Ainsi Robert Goffin avoue-t-il avec gourmandise : Je rêve de mêler les mots / Et les lèvres multicolores…  et Norge de rétorquer, mi figue mi raisin: À droite, les pensées permises. À gauche, les interdites !… .

 

Philippe Jones

 

Si Nicole Hellyn sait à quel moment elle doit opérer, c’est surtout parce qu’elle connaît l’œuvre qu’elle photographie, qu’elle lui porte une attention précise, affectueuse et fidèle. Son amour de la littérature, des écrivains, mais aussi de tous les intervenants de l’art scénique la guide et l’inspire en ce sens. Quant à l’angle de vue qu’elle adopte, il lui est d’autant plus loisible de le choisir qu’elle a le plus souvent photographié durant les répétitions, ce qui lui permettait de circuler à sa guise dans la salle, et de déterminer avec une sûreté sans faille selon quelles perspectives elle devait considérer la scène.

Le résultat, c’est une chronique éminemment précieuse d’une époque décisive de notre vie théâtrale, où l’on voyait très distinctement se produire une évolution tant dans le répertoire que dans les façons de l’aborder. Les grandes institutions rencontraient la réplique, sinon la riposte, de ce que l’on appelait les jeunes compagnies. Une prise de conscience de notre répertoire classique s’accompagnait de voix nouvelles dans la dramaturgie. Des impulsions, des tempéraments, des talents nouveaux surgissaient de partout. Et Nicole Hellyn était aux premières loges. Grâce à son irremplaçable intervention, nous y prenons place auprès d’elle, et l’oubli, ce péril qui menace la mémoire du théâtre, se trouve, grâce à elle, tenu en respect.

 

Jacques De Decker

Le 3 octobre 2007 Remise du Prix Art et Histoire

 

Le 3 octobre 2007, l'Association Charles Plisnier a remis officiellement à Laurence van Ypersele (professeur à l'UCL) et à Emmanuel Debruyne (chercheur au CEGES) son prix triennal "Art et Histoire" pour leur ouvrage De la Guerre de l'Ombre aux Ombres de la Guerre. L’espionnage en Belgique durant la guerre 14-18, Bruxelles, Labor, 2004.

 

Cette étude présente les activités d'espionnage des patriotes belges durant la Grande Guerre, avant de s'intéresser à la construction du souvenir de cette première résistance durant l'Entre-deux-guerres, et à son impact sur l'engagement résistant durant la seconde occupation.

Les auteurs, Laurence van Ypersele, chercheur qualifié FNRS, professeur à l’U.C.L., et Emmanuel Debruyne, chercheur FNRS, ont réuni dans ce livre leurs centres d’intérêt : pour la première, la mémoire de la Première Guerre mondiale, pour le deuxième, les services de renseignements belges pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans leur ouvrage, ils décrivent et analysent l’évolution de la figure de l’espion dans les mentalités. De négative qu’elle était avant la Première Guerre mondiale, l’image de l’espion va se transformer au cours du XXe siècle. La noblesse des fins, notamment patriotiques, justifiera les moyens employés. Cette transformation des représentations et de son activité influencera le phénomène de Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale.

Le jury, présidé par Philippe Roberts-Jones, était composé de Marie-Ange Bernard, Marie-José Bragard-Humblet, Eugénie De Keyser et Jean-Marie Duvosquel. Outre les qualités scientifiques de ce livre, les membres du jury ont été sensibles au souci des auteurs de mettre en juste perspective humaine et historique les héros de la guerre secrète et le sort que leur a réservé la mémoire collective. Ils ont aussi apprécié la clarté et l’aisance du propos, ainsi que son ancrage dans le monde actuel et ses conflits.

La remise du prix a eu lieu dans les murs du Sénat, lieu hautement symbolique puisque c'est à cet endroit que de grandes figures telles que Gabrielle Petit, Philippe Baucq ou Edith Cavell ont été condamnées à mort par l'occupant pour leurs activités patriotiques en 14-18.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12 mars 2008

Remise du Prix Marguerite Van de Wiele

à Rose Nollevaux pour son roman L’Oblique des continents

Bibliothèque des Riches-Claires

 

Cette séance a été conçue dans l’esprit du livre et de son auteur :

Rien dans les mains, plein dans les poches. Bonheur d’aller droit devant moi dans la nouveauté du moment, laissant le fortuit devenir mon lot...

 

Au programme de la randonnée :

 

Panorama général

Le Prix Marguerite Van de Wiele par Marie-Ange Bernard,

présidente de l’Association Charles Plisnier.

 

Étapes et découvertes 

Entretien avec Rose Nollevaux et présentation de L’Oblique des continents par Ariane François-Demeester, présidente du jury.

Lectures par Jean Loubris

          

Au buffet de l’auberge

         Goumandises belges, de l’Ardenne à la mer du nord.

        

L’Oblique des continents

Rose Nollevaux explique le titre de son livre en livrant la définition de l’oblique « Cette ligne est comme un chemin buissonnier entre la verticale qui symbolise la transcendance et l’horizontale qui symbolise le repos, la mort, la paix. » Julien n’aspire à aucun de ces idéaux. Indécis, il aime l’entre-deux. Il choisit donc la pente descendante comme but : les continents fléchissent tous vers la mer. Tout concourt à cette option, sa colonne vertébrale oblique, la lumière septentrionale, ses longues jambes étendues sous la table.

         En suivant rivières, canaux et fleuves dont l’embouchure touche l’immensité liquide, en traversant les forêts, bavardes à qui veut les écouter, en s’arrêtant dans les villages où il croise des gens de métiers différents, le héros acquiert une certaine philosophie.               

Il s’agit donc d’une quête… la quête de  soi, de son patronyme réel, des secrets de famille, d’une énergie  forte pour accepter ses morts. 

Le fil de l’eau mène à l’origine : l’océan d’où la vie est sortie

                                               Ariane François-Demeester

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mai 2006 : Château d'Acoz (Gerpinnes)

Présentation publique de Au détour du chemin 

texte d'Octave Pirmez réunis par Emile Lempereur

 

L'écrivain romantique Octave Pirmez a vécu presque toute sa vie dans cette magnifique demeure familiale. Dans les pages de cet ouvrage illustré par Roger Lorant. Il décrit cet endroit.

Au cours d'une très belle séance, suivie d'une réception, le livre a été présenté au public et Emile Lempereur mis à l'honneur dans la salle des gardes du château. Grâce au charmant accueil de son propriétaire actuel Monsieur Tony Cammaert, les participants ont pu ensuite visiter les lieux.

 

Emile et Jeanne Lempereur

Château d'Acoz (© Tony Cammaert)

Pour fêter nos cinquante ans:

20 mars 2004

Colloque La cravate dans tous ses états

à la Maison de la Francité

 

Programme: une journée de colloque suivie par la remise du prix de concours de nouvelles à Sarah Berti 

Le colloque s'est déroulé dans la salle Hèle de la Maison de la Francité sur les murs de laquelle étaient exposés les dessins les plus intéressants qu'avaient envoyés des étudiants des écoles d'art de Bruxelles et de Wallonie. Le dessin gagnant a illustré la couverture des actes du colloque publié en décembre 2004.

Mai 2009 au Musée en Piconrue à Bastogne

Remise du Prix Langue et Littérature à Maurice Gillet pour

Li latin sins dîre Amèn, langue du culte et parodies dialectales,

préface de Jacques E. Merceron

 

 

Cette cérémonie s’est déroulée dans le cadre du vernissage de l’exposition Anges et Démons.

Li latin sins dîre Amèn présente une étude originale, consacrée aux rapports de connivence, parfois surprenants et toujours savoureux, qu'a entretenus le wallon des fidèles avec le latin des curés.

Pour la première fois à cette échelle, Maurice Gillet a en effet recensé dans son enquête les pastiches, piratages et autres dérapages qu'a naguère subis, par incompréhension mais plus encore par malice, le latin d'église de la part du wallon, dans les provinces de Luxembourg, Namur, Liège et Hainaut. Des mots savants de la liturgie ont été réinterprétés par le peuple, vaguement naïf ou franchement espiègle, qui a aussi pris un malin plaisir à rectifier d'étonnante façon des prières, chants, litanies, répons et invocations.

Un petit bijou de culture populaire. Vive le latin à l'église, surtout s'il rencontre le wallon à la sacristie! (Jean-Paul Hecq, Et Dieu dans tout ça ?, RTBF, 20-01-2008)

Maurice Gillet et Jaques Merceron

13 avril 2008 :  Remise du Prix Sciences humaines et folklore à

Yves Quairiaux  pour L’image du flamand en Wallonie, Essai d’analyse sociale et politique (1830-1914)

L’Association Charles Plisnier.

 

Une remise de Prix riche de sens

                         

Charles Plisnier, est très concrètement présent à Mariemont, puisque depuis 2005, grâce à la donation de Jean Plisnier, fils de l’écrivain, le Musée conserve et met à la disposition du public et des chercheurs ses manuscrits majeurs, ainsi que d’innombrables documents d’archives. Ils avoisinent ainsi, en toute logique d’intelligence, de coeur et de convictions, les archives et les manuscrits de son neveu Charles Bertin, conservés également à la Réserve précieuse et qui constituent le Fonds Charles et Colette Bertin.

 

Yves Quairiaux, chercheur qualifié du FNRS, est responsable des collections d’histoire régionale de Musée de Mariemont.

Depuis trente ans, Yves Quairiaux travaille sur ce sujet. Il a, dans le cadre de ses recherches, organisé à Mariemont des rencontres entre étudiants francophones et flamands pour qu’ils échangent leurs idées et leurs points de vue.

 

 

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