

Véronique Bergen ouvre les portes de la nuit
Dans l’essai qu’elle a récemment consacré à Portier de nuit, l’écrivaine et académicienne Véronique Bergen renouvelle radicalement le regard sur un film souvent critiqué pour sa représentation de l’enfer des camps nazis et le couple sulfureux qu’il met en scène. La quatrième de couverture de Portier de nuit[1] précise que Véronique Bergen est l’autrice de « plusieurs romans qui s’intéressent aux voix des oubliés et aux voies des oppressions ». Cette approche éthique l’a condu